Chaux et Bioressources

La chaux et les matériaux biosourcés : perméabilité à la vapeur d’eau et performances hygrothermiques

Lors de rénovation de bâti ancien, l’utilisation de matériaux à base de chaux, associée à des matières naturelles, minérales ou biosourcées, préserve et améliore le fonctionnement hygrothermique des ouvrages.
C’est une garantie de bonne conservation des bâtiments mais aussi d’amélioration de leurs performances thermiques et énergétiques.

Bâti contemporain ou ancien, des différences majeures

Le bâti ancien possède des qualités thermiques et hydriques naturelles.
Il vit avec son environnement (eau, air, climat) grâce à un équilibre subtil et fragile, qui ne doit pas être perturbé. On dit qu’il « respire».
Il est constitué de matériaux naturels, peu transformés, le plus souvent trouvés dans un périmètre proche.

Seuls appels à l’industrie : terre cuite, chaux, verre, fer.

Il est durable et réemployable en majeure partie.
Un bâtiment ancien, originel, bien traité, bien conservé, présente en général d’assez bonnes performances thermiques.

Source > Amélioration THErmique du Bâti Ancien (ATHEBA)

La perméabilité à l’eau des murs joue un rôle très important. Tout enduit, tout jointoiement avec des matériaux à caractère hydrofuge est à bannir.
Le bâti contemporain s’isole des apports d’eau.
Le bâti ancien contient de l’eau qu’il gère selon un équilibre qu’il importe de maintenir.

La plupart des constructions anciennes bien entretenues que nous rencontrons aujourd’hui, n’ont pas de problèmes d’humidité.
Celles qui en avaient dès l’origine à cause d’une mauvaise conception, ont disparu, détruites par l’humidité et le temps.

Cependant, les nombreuses pathologies que nous sommes obligés de soigner aujourd’hui sont très souvent dues à l’humidité.
Leurs origines sont soit le manque d’entretien (cas le moins grave), soit les changements apportés par une réhabilitation désastreuse (cas grave car souvent accompagné d’importantes pertes financières), soit enfin par un changement radical de l’environnement ou de l’utilisation du bâtiment (dans ce cas, le propriétaire n’a pas toujours la liberté d’intervenir à temps).

Source > Amélioration THErmique du Bâti Ancien (ATHEBA)

Isolation thermique du Bâti ancien

(en harmonie avec l’approche des études Batan, Athéba et Hygroba)

1. Des solutions à base de matières isolantes issues de la bioressource : fibre de bois et chanvre

2. Des finitions naturelles et minérales : terre crue, chaux et silicates

Construction à colombage

La mise en œuvre d’un béton végétal projeté permet la réalisation d’une isolation thermique conforme à la performance recherchée (RT2012—BBC ou autre) quelle qu’en soit la valeur tout en préservant l’intégrité esthétique de la construction à colombage caractéristique de certaines de nos régions.

Maçonnerie de moellons

L’application en intérieur ou en extérieur d’un mortier isolant ou d’un béton végétal projeté répond à la demande d’isolation du bâti traditionnel le plus courant; maçonnerie de moellons; en y apportant les valeurs thermiques souhaitées tout en préservant selon les différents cas de figures (intérieur ou extérieur) les qualités intrinsèques de confort de ce type de construction.

Briques pleines

La pose de panneaux isolants perspirants (fibres de bois) sur ce support préserve les échanges gazeux et la gestion de l’humidité tout en assurant les valeurs thermiques requises (RT-BBC-ou toutes autres valeurs).

Pisé – adobes

La terre crue est le support le plus exigeant en terme de gestion des phases hydriques (migration, évaporation, condensation) et se doit d’être impérativement traité en respectant un continuum de milieu poreux. Les mortiers isolants et le béton végétal projeté sont les matériaux les mieux adaptés pour en réaliser l’isolation thermique en conformité avec la réglementation thermique en vigueur tout en respectant ces contraintes.

Un bilan hygrothermique exceptionnel

Chaux-chanvre, fibre de bois-chaux-silicate

Les systèmes associant chaux et bioressources sont les seules solutions techniquement capables d’éliminer par migration capillaire et par diffusion les importantes quantités d’eau contenues dans les supports anciens.

Les enduits de finition à base de chaux et silicates utilisés en parement favorisent encore plus ce phénomène d’assainissement.

Les isolants biosourcés possèdent des caractéristiques exceptionnelles en termes de diffusivité, de capacité, et de conductivité thermique qui assurent des performances et un niveau de confort inégalable pour la restauration du bâti ancien.

Pour en savoir plus sur les matériaux biosourcés rendez vous sur le site VEGETAL(E), portail de la construction biosourcée : www.vegetal-e.com

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